Créer une team MV Group pour le marathon de Paris, c'est le défi qu'a lancé Yohann Delahaye, directeur général, en ce début d'année à la team. Son objectif ? Faire vivre des émotions à l'équipe pour enjeu : "la rencontre avec soi-même". Pari réussi, puisqu'ils étaient 10 à s'élancer sur la ligne du départ Schneider Electric Marathon de Paris ce 14 avril 2019. Découvrez vite les témoignages de nos coureurs !
"Lorsque Yohann a présenté la possibilité qu'on crée une équipe pour participer au marathon, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'y participe. C'était un challenge personnel : réaliser un marathon dans ma vie" se souvient Pierre. La team se constitue alors, composée de :
Sans oublier Alexandra et Jérémy B., tous deux blessés, ils ont finalement dû annuler leur inscription et ont déployé toute leur énergie pour encourager nos coureurs !
Si pour beaucoup ce marathon fut une première, d'autres commencent à être aguerris ! Comme Yohann qui en est à son 4ᵉ marathon ou Florian qui lui avait déjà couru cette distance mythique, mais comme il dit "préparer un marathon seul, c'est long". Et, Jean-Baptiste avait, lui aussi, déjà effectué le marathon du Médoc : " mais avec les dégustations de vin, ce n'est pas la même histoire non plus...".
C'est donc tous ensemble, débutants ou non, que nos futur(e)s marathonien(e)s ont entamé un programme de préparation sur 12 semaines. Pas facile pour tout le monde ! Heureusement, nos sportifs se soutiennent : "Courir à plusieurs, échanger sur nos sensations... C'est beaucoup plus motivant ! Lors des petits coups de mou, ça fait clairement la différence" explique Florian. Pierre confirme : "Le faire ensemble, c'est stimulant, ça te porte plus".
Ils ont également bénéficié des conseils du grand marathonien Hamza El Ouardi, qui est venu s’entraîner tous les jeudis depuis le mois de janvier avec notre team.
Les derniers jours n’ont pas été de tout repos pour nos coureurs : test de la tenue, régime alimentaire, sommeil, soins… Ils nous confient, pour la plupart, avoir senti le stress monter : “On se lance dans l’inconnu… Ma plus longue distance parcourue était jusqu’ici de 26 kms et non sans difficulté” raconte Florence. Même chose pour Alexis et Yoann qui n’avaient eux, jamais fait de courses officielles. “C'est donc avec une grande appréhension et dans le doute que je me suis lancé” avoue notre happiness manager.
Les conseils fusent alors dans tous les sens et pour Yoann le plus dur “c'est de ne pas tomber dans la paranoïa "ah toi, tu te prépares comme ça, j'aurai peut-être dû faire ça !" "Quoi, tu n'as testé tes chaussettes que deux fois avant la course ? Tu n'as peur de rien", la moindre décision prise peu de temps avant la course semble s'avérer fatale” sourit-il.
Après plusieurs semaines d’entrainement avec minimum 3 sorties par semaines, le jour du marathon est arrivé. La team s'encourage, comme l'explique Jean-Baptiste "On donnera tout, on n’a pas fait toute cette préparation pour craquer le jour J !".
Il est 5h et la team se lève pour prendre un petit déjeuner à base de pâtes. "Un nouveau grand moment de partage" rigole Pierre, qui se souvient notamment de "l'apéro smecta", comme ils l'ont baptisé. Puis, "On check sa tenue et hop on part pour le SAS” poursuit Yoann. Dans le SAS, la musique résonne, les gens dansent, rigolent… De quoi pleinement motiver nos grands sportifs ! "L'ambiance est vraiment très chouette, les gens sont contents, mais l'appréhension reste palpable" note Pierre.
Tandis que pour Quentin : “le stress de la veille s'évapore dès le sas de départ ! Le cadre est magnifique sur les Champs Elysées, on sent les ondes positives de tous les participants. Nous allions prendre le départ avec Florence et Yoann dans de très bonnes conditions et nous étions super excités de pouvoir enfin se lancer dans les rues de Paris pour notre premier marathon !”. Pour Florence, une seule devise : “partir tranquille pour ne pas prendre trop de risque et... in challah” rigole-elle.
Vient l’heure du grand départ, tous nos coureurs s’accordent pour parler d’une ambiance magique. Jérémy souligne sa surprise face à la ferveur des spectateurs : “C'était incroyable de voir toutes ses personnes sur le bord des routes. J'avais parfois l'impression d'être sur une étape du Tour de France avec la foule présente.” Yoann renchérit : “ La pancarte qui donne des supers pouvoirs, la tape dans la main qui fait plaisir et le "Allez Yos" d'un inconnu qui donne le sourire... Les spectateurs font tout pour nous booster, c’est vraiment génial !” Quentin ajoute : “Les pompiers avaient même sorti les grandes échelles positionnées en hauteur en travers de la rue pour voir passer et encourager les participants !”.
Les premiers kilomètres se déroulent à merveille, Alexis parle d’une “impression de voler”. Il découvre les plus beaux monuments de Paris d’une nouvelle manière. Nos coureurs ont en effet eu la chance de découvrir l’Opéra Garnier et la place Vendôme pour la première fois programmés dans le parcours du marathon de Paris. “Petit à petit, km par km, nous réalisions que finalement, nous en étions capables et qu'on arrivait même à prendre un maximum de plaisir, les sensations étaient folles !” ajoute Florence. "On a couru ensemble pendant près de 30 km avec Tom et ça m’a beaucoup aidé car ce type d’épreuve c’est tellement plus simple quand on n’est pas seul face aux kilomètres" explique Jean-Baptiste.
Face à cette effervescence, nos coureurs ne voient pas le temps passer et vivent des moments magnifiques. Mais à partir du 30ème kilomètres, les premières difficultés se font ressentir. Alexis raconte “C'est le grand moment de doute, les jambes deviennent lourdes, je sens les crampes venir et des petites sensations de vertige”. Pour tout le monde les 10 derniers kilomètres semblent difficiles : “on se dit qu’il faut tout donner, on finira au mental” se remémore Quentin. "Les jambes sont douloureuses, c'est la tête qui nous porte. Les nombreux spectateurs sur le côté et leurs affiches « la bière à la fin » ou « l’important c’est les 3 points »… sont une source de motivation supplémentaire" renchérit Jean-Baptiste.
“A l’arrivée, je n’ai plus rien compris. Ils nous donnent un poncho que je n’arrive pas à mettre, un t-shirt et la médaille. C’est juste magique… on est marathonien” - Yoann.
“Un tas de sensations bizarres et de sentiments bien différents te traversent à l'arrivée mais qu'est ce que c'est bon, on l'a fait !” - Florence.
“A l’arrivée, l'ambiance est assez sensationnelle. Malgré des débuts chaotiques - une épaule luxée 12 semaines avant le jour J - cette blessure m’a encore plus motivé pour me préparer et finir ce marathon, sans marcher une seule fois : objectif atteint” - Quentin
“J'ai fait parti des #finishers en plus de 4h. Mais tout a été inoubliable, entre la ferveur autour de l’événement, l'organisation de l'épreuve, le parcours jonché de monuments magnifiques, le temps juste parfait et le soutien de mes collègues“ - Jérémy
"J’ai ressenti beaucoup de fierté et d’émotions en arrivant sur les derniers mètres en ayant réalisé mon objectif personnel de chrono et surtout en ayant fini ce super Marathon." - Jean-Baptiste
“Tout le monde a atteint la ligne d'arrivée, sans difficultés majeures avec des scores fidèles aux objectifs… Preuve d’une belle rigueur et mobilisation des équipes. Je vais relancer le même projet l'année prochaine avec la MV Running Team, et nous aurons très certainement davantage de participants !” - Yohann
"Les 10 derniers kilomètres étaient durs mais la préparation en solo et le midi avec MV & Hamza, et le soutien des proches croisés sur le parcours m'ont permis de finir (presque) dignement !" - Tom
" Les 450 derniers mètres, c'est un moment incroyable. Tu vois le panneau, tu entends les gens qui t’encouragent encore plus fort, la musique, et tu donnes tout. Je me sentais voler, ce qui m’a permis d’accélérer jusqu'à la ligne d’arrivée. Adrénaline, fierté, joie... j'ai ressenti beaucoup d’émotions en franchissant la ligne. Une des premières choses que je me suis dite c’est “il faut que je puisse revivre ça" ! - Pierre
"Le parcours était magnifique avec une organisation au top, des animations, du monde tout du long... Ce fut une très belle expérience ! De quoi presque nous faire oublier la douleur de ces 42km195" - Florian
“Pour les derniers mètres, je sens des larmes de nervosité monter avec un sourire constant. Je passe la ligne d'arrivée avec une sensation qu'à partir de maintenant, tout sera possible “ - Alexis
Épuisés mais ravis, nos marathoniens et marathonienne sont revenus au siège MV Group à Rennes fiers, des souvenirs pleins la tête et motivés... pour l'année prochaine !